L'ILLUSTRATION
JOURNAL UNIVERSEL
31e Année.--VOL. LXII.--Nº 1590 SAMEDI 16 AOUT 1873.
DIRECTION, RÉDACTION, ADMINISTRATION 22, RUE DE VERNEUIL, PARIS. | 31e Année.VOL. LXII. N° 1590 SAMEDI 16 AOUT 1873 | SUCCURSALE POUR LA VENTE AU DÉTAIL 60, RUE DE RICHELIEU, PARIS. |
Prix du numéro: 75 centimes La collection mensuelle, 3 fr.; le vol.semestriel, broché, 18 fr.; relié et doré sur tranches, 23 fr. | Abonnements Paris et départements: 3 mois, 9 fr.; 6 mois, 18 fr.; unan, 36 fr.; Étranger, le port en sus. |
M. ODILON BARROT.--D'après la photographie
de M.Reutlinger.
TEXTE: Histoire de la semaine.--Courrier de Paris, par M. Philibert Audebrand.--Nos gravures.--La Cage d'or, nouvelle, par M. G. de Cherville (suite).--Histoire de la Colonne, par M. Jules Dementhe (premier article).--Les Théâtres.--Bigarrures anecdotiques: l'esprit de parti (suite).--Le Marchand de coco. | GRAVURES: M. Odilon Barrot.--L'évacuation: Rentrée des troupes françaises à Nancy.--Événements d'Espagne: Séville, attaque des insurgés par les troupes dugouvernement.--Les Environs de Paris; la Grenouillère.--Types et physionomies d'Irlande: halte de paysans irlandais au retourd'une fête.--Le Roitelet, composition et dessin de Karl Bodmer.--Le Marchand de coco--Rébus. |
L'entrevue de Frohsdorf et la fusion, pour employer le terme consacré,sont depuis huit jours l'unique objet de toutes les préoccupations, detous les commentaires de la presse et du public. L'entrevue elle-même aété racontée dans ses moindres détails par les journaux les mieux placéspour avoir les informations les plus précises et les plus exactes.Voici, pour n'en citer qu'un seul, le récit publié par l'Union, récitqui concorde, du reste, avec ceux des autres journaux légitimistes:
«En abordant M. le comte de Chambord, M. le comte de Paris déclara nepas seulement venir saluer en sa personne le chef de la maison deBourbon, mais reconnaître le principe monarchique dont Monseigneurétait, à ses yeux, le seul représentant. Le prince ajouta qu'ilapportait l'assurance que Monseigneur ne trouverait, parmi les membresde sa famille, aucun compétiteur.
Cette loyale déclaration donna immédiatement à cette première entrevuele caractère cordial qu'elle devait conserver, et M. le comte deChambord voulut se rendre le lendemain au palais de Cobourg, à Vienne,chez M. le comte de Paris.
Nous sommes heureux