OUVRAGES DE M. JULIEN LUGOL
Un Rêve, poème—La Délivrance—La Vengeance,avec une lettre de Victor Hugo.—Le Quatre Septembre—LePoète—La Guerre au Néant—Brochures.
Une excursion aux Ossuaires de San-Martino et Solferino,traduction française du livre italien de Mme Cesira PozzoliniSiciliani.—Lemerre, éditeur.
POUR PARAITRE PROCHAINEMENT
Marianela, traduction du roman espagnol de D. B. PerezGaldós.
Odes barbares, traduction des poésies italiennes de GiosuéCarducci, avec une lettre de l’auteur.
Keramos, traduction du poème américain de Henri WadsworthLongfellow, avec une lettre de l’auteur.
Le Bandolérisme (le Banditisme), étude sociale etmémoires historiques.—Traduction française, illustrée par Vierge,du grand ouvrage de D. Julian de Zugasti y Saenz.
EN PRÉPARATION
L’Ami Manso, traduction du roman espagnol de B. Perez Galdós.
Le Docteur Centeno, traduction du même auteur.
Tormento, —
Madame Bringas, —
Savitri, traduction en vers de l’idylle dramatique de M. lecomte Angelo de Gubernatis.
Élans de l’âme—Échos humains, poésies, 1 vol.
Tours.—Imp. Arrault et Cie.
D. B. PEREZ GALDÓS
DOÑA
PERFECTA
Traduit par JULIEN LUGOL
Préface par M. Albert SAVINE
PARIS
NOUVELLE LIBRAIRIE PARISIENNE
E. GIRAUD ET Cie ÉDITEURS
18, RUE DROUOT, 18
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1885
Tous droits réservés
Les Espagnols considèrent à cette heure M. Benito Perez Galdós commeleur premier romancier.
Tous, idéalistes ou naturalistes, sont unanimes sur ce point.
Par quels romans s’est-il acquis cette célébrité?
Par quels autres l’a-t-il un instant compromise?
Par quelles œuvres enfin a-t-il su reconquérir le terrain perdu?
Voilà où commencent les divergences.
Non pas que les critiques de l’Ecole nouvelle, M. Leopoldo Alas,Mme Emilia Pardo Bazan, fassent VI fi des premiers essais de M.Perez Galdós dans le roman contemporain. Certes! Ils s’accordent à luireconnaître le mérite absolu d’avoir, avec M. Juan Valera, fait duroman espagnol dégénéré une œuvre sérieuse, une étude psychologique.Ils ne refusent à cette première c