DAPHNIS ET CHLOÉ
DEUXIÈME ÉDITION
PARIS
Chez Alphonse LEMERRE, libraire
27–29, passage Choiseul
MDCCCLXXIII
Avertissement de l'éditeur | 5 |
Préface du traducteur | 9 |
Livre premier | 13 |
Livre second | 49 |
Livre troisième | 89 |
Livre quatrième | 125 |
Glossaire-Index | 165 |
SurLongus, il n'y a rien à dire. Sur sonlivre et sur la traduction d'Amyot, la Préfacedu traducteur donne tous les renseignementsdésirables.
C'est en 1807 que Paul-Louis Courier découvritdans la Bibliothèque Laurentienne,à Florence, un manuscrit des Pastorales deLongus contenant un passage assez long restéjusqu'alors inconnu. Plus tard, il transcrivitce fragment, et, en 1810, il fit imprimer àRome une édition complète du texte grec, quine fut tirée qu'à cinquante-deux exemplaires.La même année, il fit imprimer à Florence,à soixante exemplaires, la version d'Amyot,dans laquelle il avait introduit une traduction[Pg 6]du fragment nouvellement découvert, faite parlui dans le style du premier traducteur.
En 1813, il publia chez Firmin Didot une«traduction complette d'après le texte grecdes meilleurs manuscrits». Dans cette traduction,il avait conservé autant qu'il l'avaitpu celle d'Amyot.
Cette traduction, revue et corrigée, reparuten 1821, in-8, chez Alexandre Corréard, lenaufragé de la Méduse, le libraire de l'oppositionbonapartisto-libérale; puis, en 1825,in-16, dans la Collection des Romans grecspubliée par Merlin.
C'est l'édition de 1825, la dernière revuepar Courier, qu'on reproduit ici.
En transcrivant le fragment inédit de Florence,Courier eut le malheur de faire sur cefragment une tache d'encre qui couvrait unevingtaine de mots. Cet accident fut l'occasiond'une polémique violente, dans laquelle onvit intervenir des personnages qu'on est bienétonné de voir mêlés à cette affaire. Courierexpliqua les faits dans une Lettre à M. Renouard,qu'on a souvent réimprimée. Ce queje ne puis me lasser d'admirer, c'est que cettelettre, dirigée uniquement contre le gouvernementde l'Empire, fit vendre cinq éditionsde Daphnis et Chloé dans le