ŒUVRES DE PEREZ GALDÓS
HORTALEZA 132, MADRID
ROMANS ESPAGNOLS CONTEMPORAINS
La desheredada.—El amigo Manso.—El doctor Centeno.—Tormento.—La de Bringas.—Lo prohibido.—Fortunata y Jacinta.—Miau.—La Incógnita.—Realidad.—Angel Guerra.—Tristana.—La loca de la casa.—Torquemada en la hoguera.—Torquemada en la cruz.—Torquemada en el Purgatorio.—Torquemada y San Pedro.—Nazarín.—Halma.—Misericordia.—El Abuelo.
ROMANS DE LA PREMIÈRE ÉPOQUE
Doña Perfecta.—Gloria.—Marianela.—La familia de León Roch.—La Fontana de Oro.—El Audaz.—La Sombra.
THÉATRE
Realidad.—La loca de la casa.—La de San Quintín.—Los Condenados.—Voluntad.—Doña Perfecta.—La Fiera.
ÉPISODES NATIONAUX
Première série: Trafalgar.—La Corte de Carlos IV. —El 19 de Marzo y el 2 de Mayo.—Bailén.—Napoléon en Chamartin.—Zaragoza.—Gerona.—Cádiz.—Juan Martín el Empecinado.—La batalla de los Arapiles.—Seconde série: El equipaje del Rey José.—Memorias de un cortesano de 1815.—La segunda casaca.—El Grande Oriente.—7 de Julio.—Los cien mil hijos de San Luis.—El Terror de 1824.—Un voluntario realista.—Los Apostólicos.—Un faccioso más y algunos frailes menos.—Troisième série: Zumalacárregui.—Mendizábal.—De Oñate á la Granja.—Luchana.—La Campaña del Maestrazgo.—La estafeta romántica—Vergara.—En preparación: Montes de Oca.—Los Ayacuchos.—Bodas Reales.
41894.—Imprimerie Lahure, rue de Fleurus, 9, à Paris.
PEREZ GALDÓS
MISÉRICORDE
ROMAN
TRADUIT DE L’ESPAGNOL AVEC L’AUTORISATION DE L’AUTEUR
par Maurice BIXIO
PRÉFACE DE MOREL-FATIO
PARIS
LIBRAIRIE HACHETTE ET Cie
79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 79
1900
Perez Galdós n’a pas besoin d’être introduit auprès du publicfrançais. La grande renommée qu’il s’est acquise depuis une trentained’années dans son pays et l’imposant cortège de ses œuvres lui fontfaire place partout où l’Espagne excite l’intérêt et éveille dessympathies. Chez nous, quelques-uns de ses romans de la premièreet de la seconde manière ont été traduits et lui ont valu déjà defervents admirateurs[1]; il est du nombre de ces Latins du Sud quenous accueillons avec le plus de plaisir et au contact desquels nousaimons parfois à réchauffer et à ragaillardir nos âmes oppressées etglacées par les brumes septentrionales. Mais ce que nous connaissonsde lui n’est qu’un avant-goût de ce que nous désirons et voudrionsconnaître; nos relations n’ont été qu’ébauchées, il nous faut, avec cegrand conteur, un commerce plus assidu et intime. Puisse ce livre siheureusement choisi par M. Maurice Bixio, puisse ce livre placé sous lebeau vocable de Miséricorde, tout imprég