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Ab. pour Paris.--3 mois, 8 fr.--6 mois, 16 fr.--Un an, 30 fr.
Prix dechaque Nº, 75 c.--La collection mensuelle br., 2 fr. 75.

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N° 1. VOL. 1.--SAMEDI 4 MARS 1843.
Bureaux, rue de Seine, 33.


SOMMAIRE

Notre but.--Le Gouverneur des îles Marquises.--Le Curé médecin,nouvelle.--Nouvelles diverses.--Décorations militaires des troupesindigènes de l'Inde.--Monument de Molière.--Sauvetage duTélémaque.--Revue des Tribunaux; M. Caumartin, M. Sirey.--Assassinat deM. Drummond.--Affaire Marcellange.--Affaire Montély.--Mlle Maxime et M.V. Hugo.--Chronique musicale.--Une Fleur, romance, par Mme PaulineViardot-Garcia.--La Duchesse d'Orléans.--Espanero.--Promenade duBoeuf-Gras.--Revue des Théâtres.--Chronique des Courspublics.
(Annonces.--Manuscrits de Napoléon.--Modes.--Bulletincommercial et Mercuriales.--Rébus.[N.D.T. Ces derniers articles ne sont pas reproduits dans le présent document; ils sont absent de l'édition reliée qui nous a servi de source.])


NOTRE BUT.

Puisque le goût du siècle a relevé le mot d'Illustration, prenons-le!nous nous en servirons pour caractériser un nouveau mode de la pressenouvelliste.

Ce que veut ardemment le public aujourd'hui, ce qu'il demande avant toutle reste, c'est d'être mis aussi clairement que possible au courant dece qui se passe. Les journaux sont-ils en état de satisfaire ce désiravec les récits courts et incomplets auxquels ils sont naturellementobligés de s'en tenir? C'est ce qui ne paraît pas. Ils ne parviennent leplus souvent à faire entendre les choses que vaguement, tandis qu'ilfaudrait si bien les entendre que chacun s'imaginât les avoir vues. N'ya-t-il donc aucun moyen dont la presse puisse s'enrichir, pour mieuxatteindre son but sur ce point? Oui, il y en a un; c'est un moyenancien, long-temps négligé, mais héroïque, et c'est de ce moyen que nousprétendons nous servir: lecteur, vous venez de nommer la gravure surbois.

L'essor extraordinaire qu'a pris depuis quelques années l'emploi de cegenre d'illustration semble l'indice d'un immense avenir. L'imprimerien'a plus seulement pour fonction de multiplier les textes: on luidemande de peindre en même temps qu'elle écrit. Les livres ne parlentplus qu'à moitié, si le génie de l'artiste, s'inspirait de celui del'écrivain, ne nous traduit leurs récits en brillantes images; et l'ondirait qu'il en est désormais de toute littérature descriptive comme decelle du théâtre, que l'on ne connaît bien qu'après l'avoir vuereprésentée. Pourquoi donc cette association si heureuse du dessin avecles signes ordinaires du langage ne s'étendrait-elle pas hors des bornesdans lesquelles elle s'est contenue jusqu'ici? Pourquoi ne ferait-ellepas irruption hors des livres? Ce mouvement n'est-il pas même déjàcommencé par les recueils désignés sous le nom de Pittoresques? Nous nefaisons donc que le continuer en lui imprimant ici une nouvelledirection; et en nous hasardant à lui ouvrir la carrière du nouvellisme,nous ne doutons pas de réussir, car il est évident que nulle part iln'est susceptible de porter de meilleurs fruits.

Les recueils pittoresques ne sont au fond que des livres composésd'articles variés, et publiés feuille à feuille. C'est donc sur unterrain tout différent et vierge jusqu'à ce jour que nous prétendonsnous placer. Puisque la bibliothèque pittoresque est fondée, et que lali

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