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Ce livre en deux volumes contient trois récits:

LA DETTE DE JEU

(1572)

PAR PAUL L. JACOB.

Livres nouveaulx, livres vielz et antiques.
Étienne Dolet.

1

Logo éditeur

BRUXELLES,

KIESSLING ET COMPAGNIE,

26, Montagne de la Cour.

1849

LA DETTE DE JEU

I

Une vingtaine de gentilshommes et de capitaines catholiques étaientréunis, à Paris, dans la maison d'un des leurs, le sire de Losse,capitaine des harquebouziers du roi, le soir du samedi 23 août 1572,de la fête de Saint-Barthélemy.

Cette réunion n'avait aucun caractère de complot ni de parti: onsoupait; on devait jouer après le souper.

Cependant les derniers événements et ceux qui se préparaient encore,ne pouvaient manquer de donner au souper une physionomieparticulière, et de mêler aux entretiens quelques-unes des questionspolitiques qu'on agitait, à l'heure même, dans le conseil de Catherinede Médicis et de Charles IX.

La reine mère, prévoyant depuis plusieurs mois une nouvelle levée deboucliers de la part des réformés, et voulant épargner au royaume deson fils les déchirements d'une quatrième guerre civile, avait forméle projet atroce d'envelopper dans un massacre général les principauxchefs du protestantisme.

Son second fils, le duc d'Anjou, qui depuis fut roi de France et quiétait alors lieutenant du royaume, se trouva le premier initié à ceprojet de massacre que les Guise avaient fomenté sourdement, sans oserle réclamer comme une nécessité d'État.

Le comte de Retz, le comte de Saulx-Tavannes et le duc de Nevers, cestrois confidents favoris de Catherine, reçurent les inspirationsperfides des ducs de Guise et d'Aumale, et firent remonter jusqu'à lacour de Rome la responsabilité de cette trahison sanguinaire.

Charles IX, dont l'esprit faible, vacillant, impressionnable etmobile, ne savait ni dissimuler, ni persévérer longtemps, ignora toutce qu'on tramait autour de lui et servit d'instrument aveugle auxmystérieuses machinations de sa mère et des Guise.

Le mariage de Marguerite, sœur du roi, avec Henri de Bourbon, roide Navarre, mariage qui semblait sceller la réconciliation descatholiques et des protestants, fut le moyen imaginé pour mettre unbandeau sur les yeux des victimes qu'on n'eût pas osé frapper en face.

Quoique le c

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